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Sobek mon ULM
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19 août 2005

TOUR 1er jour CHOLET

C'est parti ! En ce samedi matin, après une nuit bien blanche, lever très tôt pour être au Hangar à 0730. Malheureusement la brûme est sévère. Faut patientet. Alors on en profite pour refaire la chek-liste de tout ce qui a été chargé hier dans la machine.

Et vers 1100, départ enfin pour le grand rassemblement qui se fait à CHOLET en compagnie de notre copain Polaris qui, lui, en est à son 7ème Tour de France. J'ai d'ailleurs décidé qu'il me servirait de Bible...

En route, un autre copain de Carcans, Eurofox, s'annonce sur la fréquence. Lui participe au Tour pour prendre un max de photos et en tirer une BD souvenir. Nous nous déroutons légèrement pour venir voler dans son aile et le saluer d'un geste joyeux de la main puis nous poussons les gaz : nous avons, nous, à régler l'administratif et notre installation.

Et nous arrivons à Cholet après 2 heures de vol tranquille.

Polaris et ses parents :

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Eurofox au repos. Demain il commence ses photos du Tour :

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premier objectif, très urgent, vu l'heure tardive d'arrivée, se restaurer. Et sous le hangar des ulmistes de Cholet nous attend un pique-nique intime avec seulement 30 mn de queue :

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Après cela, il est temps de filer pour une autre queue, beaucoup plus longue, au bout de laquelle on ressort avec tampons, tickets-repas, log-book et tous nos papiers et assurances vérifiés.Pour cette dixième édition du Tour de France ULM nous serons l'équipage n° 50, bien vite remplacé sur les ondes par "Flyin'Gator !"

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- Nous sommes 100 machines participantes et 20 machines pour l'organisation. Total 120 ! Va y avoir du monde dans les airs cette semaine...

le reste de l'après-midi se passe entre :

*récupérer notre malle (contenant nos effets personnels et matériel de camping) - malle qui nous suivra durant tout notre périple dans un semi-remorque - d'ailleurs bien rempli de malles. Et là on comprend pourquoi il est recommandé d'acheter une malle...métallique !

* monter notre tente en remerciant Corine d'avoir pensé aux piquets,

* Refaire le plein de Sobek pour la première étape qui démarre tôt le lendemain matin.

Et voilà, le plein est fait :

  img_21661 

et la tente est montée : (elle le sera tous les soirs et à toute vitesse pour ne pas trop faire la queue aux camion-douches ensuite)

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La soirée d'ouverture se passe par la présentation de toute l'organisation de ce voyage - la société de restauration, le camion citerne pour l'avitaillement à chaque étape, le camion avec les sanitaires, le semi-remorque transportant nos malles, le camion des mécaniciens, l'hélicoptère et son médecin-suiveur, les contrôleurs aériens prêtés par la DGAC, le directeur des vols-un sacré personnage et pilote qui a tout piloté-, la météorologue prêtée par Météo-France, et toute l'équipe de Bénévoles (oui, avec un "B" majuscule) qui nous accueillent pour nous guider vers les parkings à chaque étape....

img_2177 ça fait du monde aussi au sol...

Durant cette soirée, il nous est remis le symbole de la ville de Cholet que nous avons la charge et le devoir de porter durant le séjour et surtout de l'avoir le jour de notre retour :

*  Le mouchoir de Cholet

C'est au cours du concert annuel de l'Orphéon local, le dimanche 29 avril 1900, que le célèbre barde breton Théodore Botrel chanta pour la première fois sa composition : "Le Mouchoir Rouge de Cholet".

Sa chanson est basée sur un fait réel : en effet, le 17 octobre 1793, la grande bataille de Cholet oppose d'un côté d'Elbée, Bonchamps, La Rochejacquelein, Stofflet, de l'autre Beaupuy, Travot, Marceau, Kléber avec les Mayençais.

Henri de la Rochejacquelein porte à son chapeau, sur sa poitrine, et à son côté, trois mouchoirs blancs de Cholet, afin de mieux se faire reconnaître de ses hommes, mouchoirs qui le désignent tout aussi sûrement aux balles républicaines.

C'est cet acte de bravoure que Botrel à voulu immortaliser en l'attribuant, sans doute pour la rime, à Monsieur De Charette.

Un fabricant choletais avisé : Léon Maret, profite du succès extraordinaire de la chanson pour créer le mouchoir rouge de Cholet : le rouge veut symboliser le sang des Vendéens, le blanc, c'est pour perpétuer le souvenir de ces "Blancs", qui tinrent tête si longtemps aux "Bleus".

Léon Maret, industriel de Cholet, a alors l'idée de fabriquer puis d'envoyer au chanteur breton des mouchoirs qui pour la premičre fois sont tissés rouge sur blanc.
C'est le début d'une fantastique publicité pour l'industrie choletaise, mais aussi pour la ville connue désormais dans toute la France à travers ce symbole. Etoffe écarlate, sang et lin : le soulèvement vendéen et les filatures sont immortalisés par ce "petit mouchoir rouge" que Cholet arbore désormais comme emblème.

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après tout ça ... à table ...

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